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Guerre de 14-18 Armée d'Orient Le témoignage de Georges Daubourg Version du 5 août 2016 ; plus de 200 photos en ligne | |||
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L'année 2014 a vu le début des commémorations du centenaire de la Grande Guerre. Le travail de mémoire et la recherche des témoignages s'en trouvent ravivés. Ce site s'inscrit dans la volonté de partager le témoignage d'un homme qui a participé au conflit et nous a notamment laissé des clichés pris avec un appareil Kodak Vest Pocket. Nous avons souhaité partager les documents les plus marquants pour contribuer à la connaissance de cette période et pour que les épreuves qu'il a vécues trouvent un écho presque cent ans après. Et surtout pour que, comme il l'a plusieurs fois écrit dans ses lettres, la guerre reste la marque de la sauvagerie la plus primaire et la pire des choses. Qui était Georges Daubourg ? D'abord, tout simplement pour, nous, notre père, grand-père et arrière grand-père. Aucun de ses petits enfants ne l'a connu. Georges Daubourg est né le 28 avril 1883 à Paris et est entré aux Beaux Arts en 1903 pour devenir architecte. Il n'a pas été mobilisé et la décision du conseil de révision précise : " Bon, Dispensé art 23, élève à l'école des Beaux-Arts". Par ailleurs, le détail des services et situations diverses précise : "Dirigé le 14 novembre 1904 sur le 31ème régiment d'infanterie, arrive au corps le dit jour. Réformé par la commission spéciale de Melun le 24 novembre 1904 pour varice volumineuse à la jambe droite".
Mais un peu plus bas, sur le document fourni par les Archives de la Ville de Paris, on trouve : "Engagé volontaire pour la durée de la guerre le 27 novembre 1914 à Paris 4ème pour le 13ème Régiment d'Artillerie ; arrive au corps le 1er décembre 1914". Plus loin : "Passe au 20ème escadron du Train le 1er juin 1916 ; rayé des contrôles ledit jour".
Georges Daubourg est démobilisé le 19 mars 1919. |
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 Carte postale non datée ni légendée, en dehors de noms, prise probablement au début de la guerre en France (1 - Trolet ; 2 - Wastide ; 3 - Saloni ; 4 - Scharer ; 5 - Pelluat ; 6 - Dupont ; 7 - Patillon ; 8 - Brenier ; 9 - Daubourg ; 10 - Toutain ; 11 - Bourlieux ; 12 - Jouffroy ; 13 - Guyot ; 14 - Wark ; 15 - Colette ; 16 - Briot ; 17 - Chapelin) |
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Les photos précédant sa période sur le Front d'Orient sont peu légendées ; elles montrent des véhicules de la section automobile TM 175. Grâce au précieux concours de passionnés avec lesquels nous échangeons sur le forum de la grande guerre (voir le lien ci-dessous), nous savons que cette section automobile de Transport de Matériel a été rattachée au 20ème escadron du Train des Équipages Militaires le 1er juillet 1916. Ces sections de transport étaient constituées d'une vingtaine de camions servies par une cinquantaine d'hommes et commandées la plupart du temps par un lieutenant ou un sous-lieutenant (*). Pendant la période en Orient, ses photos et écrits sont beaucoup plus détaillés ; il était conducteur de véhicule de la Section Sanitaire 78. Les photos montrent d'ailleurs des voitures portant des croix (rouges) sur fond blanc. Nous savons qu'il a été affecté à la Section de Parc 51 de Salonique pendant une période, cette section assurait les grosses réparations sur les véhicules à Salonique ; rien de plus sur son affectation. Il est resté ensuite à Tarente jusqu'à la fin de la guerre, probablement suite à un rapatriement sanitaire (paludisme ?). La poursuite de nos recherches dans les clichés et lettres qu'il nous a laissés nous permettra de progresser dans la connaissance. Par ailleurs, les témoignages familiaux directs semblent indiquer qu'il a été infecté par le paludisme, la zone de Grèce et de Macédoine du front d'Orient étant une des dernières zones de paludisme recensées en Europe à cette période. Dans les pages qui suivent, nous avons scanné et reproduit ses clichés les plus marquants, que ce soit sur ses camarades, son activité ou la vie locale qui l'entourait. Nous ne savons pas où et comment les négatifs ont été développés ni les tirages contacts réalisés, l'ont-ils été sur place, ou les envoyait-il à son père qui s'en chargeait à Paris ? Nous ne le savons pas et les légendes des photos sont soit écrites au dos des tirages, soit sur les négatifs grâce au procédé "autographic" du Vest Pocket, soit, malheureusement, absentes. Une petite dizaine de lettres, écrites en 1917, est arrivée jusqu'à nous, nous en avons extrait quelques fragments, conservant volontairement tous les éléments personnels et familiaux dans notre sphère privée. La reproduction des extraits de lettre est strictement conforme aux originaux et figure en caractères colorés en jaune. Les photographies n'ont pas été retouchées, elles conservent les défauts des tirages d'origine. Les commentaires sous chacune des photos sont la stricte transcription de ce que Georges Daubourg avait écrit au dos du cliché (sauf exception en italique). Ce site contient plus de 200 photos numérisées en résolution basse ; il est actualisé en fonction de nos découvertes.
François Meyer, avec l'aide précieuse de Jean-Michel Daubourg (deux de ses petits enfants) francois.meyer@fnac.net
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Les témoignages photographiques (cliquer sur les liens ci-dessous) :
Avant l'Orient : 1914 à 1916 en Champagne Juin - juillet 1916 voyage et arrivée à Salonique Juillet - août 1916 Snevce, col du Baïsili, nord de la Grèce Septembre - octobre 1916 Le Vardar, Verria, Florina Octobre - décembre 1916 Vakufköj, Monastir, la Macédoine Mars - août 1917 Zivonia, Dragomance, la Macédoine Novembre 1917, le retour, Tarente (Italie) Décembre 1917 - mai 1918, séjour à Tarente (Italie)
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Quelques liens précieux (cliquer sur les liens ci-dessous) :
Centre Image Lorraine : album numérique de la première guerre mondiale Forum d'échanges sur la Grande Guerre Site de la mission du Centenaire Mémoire des Hommes, morts pour la France de 14-18 (Ministère de la Défense) Ambassade de France à Skopje : le front d'orient 1914 - 1918
Les cartes postales : Cartes postales du Front d'Orient
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